UNE AVENTURE GOURMANDE. QUELLE HISTOIRE !



Segodunum ? Un piton. Une histoire. Perchée sur son piton (nom local donné à la colline volcanique qui la porte), depuis Segodunum, Rodez veille. Place forte, par son étymologie (sego = fort; et dunum = colline), et donc par sa vue imprenable, ce piton était le lieu idéal pour une cathédrale. Evangélisé dès le milieu du IIIème siècle par Saint Martial, c’est en l’an 485 qu’est évoquée la première église-cathédrale du pays des Ruthènes, attestant ainsi de son épiscopat.

Notre Dame de Rodez : Une rosace. Une cloche. Une pâtisserie ? Célèbre pour son clocher, Notre Dame de Rodez l’est aussi pour sa Rosace en façade ouest, illuminant l’intérieur de ses couleurs au soleil couchant. Douze cloches ont vocation à marquer le temps de Notre Dame. La 12ème est la plus originale. Située sur le toit au-dessus du transept à l’abri de son clocheton, La Mandarelle. sonnait l’heure du goûter jusqu’à la moitié du 19ème siècle.

Une recette originale pour un emblème gourmand. Ne manquait à la capitale des Ruthènes qu’un emblème gourmand. C’est Francis Gayraud, Clément Battut et Ghislain Magre, pâtissiers de métier, qui en relevèrent le défi. La recette ? Sur une base de pâte à financier, crème de marrons et pommes d’Aveyron lui offrent sa saveur originale. Tandis que les noisettes sablées, caramélisées par la cuisson, lui apportent une touche finale craquante et savoureuse. Une forme et un nom symbolique : hommage à Notre Dame. Il lui fallait une forme et un nom. Synergie ou inspiration spirituelle ? Réalisée à l’image de la rosace de Notre Dame, La Mandarelle est désormais un gâteau. Exemple des mystères de l’alchimie pâtissière, elle stimulera en chacun(e) un éveil de saveurs révélateur.